Il y a une douleur sans fin qui commence le jour où quelqu’un que nous aimons décède.
Je pense que c’est très similaire à l’effet de la mer. Au début il y a une tempête d’émotions, on se sent dépassé(e) et on se rend compte qu’on n’a jamais compris cette sensation de perte avant ce moment. C’est un fait dont peuvent témoigner ceux qui ont perdu un parent, un enfant, un ami proche ou autre. Il y a un avant et un après.
Le temps est comme un courant et emmène lentement la douleur loin de la tempête, de cette douleur aiguë. Nous apprenons à vivre avec cette perte, mais comme les courants de la mer, il y a toujours un moment de marée haute où nous nous souvenons de la perte et où nous sommes ramenés à notre propre mortalité. Des moments où nous nous sentons plus fragiles, des moments où la douleur revient nous hanter. Jusqu’à ce que la marée l’emmène à nouveau au loin.
Suprita Sengupta a magnifiquement capturé ce sentiment :
«Quelque part au milieu de nos moments heureux, nous soupirons tous un peu en mémoire de quelqu’un qui nous manque.»
Quand j’ai perdu mon père il y a presque 3 ans, c’était ma première expérience avec la mort si proche. Dans la tourmente, entre gérer mes propres émotions, celles de ma famille et les détails funéraires ; je n’ai trouvé du réconfort que dans la pratique des mantras.
Je peux dire que les mantras m’ont sauvée. Je me souviens des heures passées à chanter sur un petit autel que j’avais fabriqué et c’était la seule chose qui arrivait à m’ancrer et me ramener à un sentiment de calme et immobilité. Je me souviens que mes sœurs et ma mère trouvaient cela étrange, mais elles m’ont laissé faire. Chacun de nous traversait le deuil à sa manière.
Je crois que c’est la première fois que j’ai compris le pouvoir de la guérison par les sons.
Deux ans après, j’ai commencé mes études pour devenir un guérisseur par les sons – sound healer en anglais. Il y a un peu de magie et pas de magie dans l’utilisation des sons. Nous sommes tous de l’énergie et les vibrations sont des ondes de fréquence dont l’effet mécanique déclenche différents effets. Au-delà de la physique du phénomène, la magie réside en ce qu’un non-initié peut en ressentir les effets presque immédiatement. La libération, la réinitialisation, la reconnexion, un refuge.
Les sons sont optimaux pour soutenir un processus de deuil, comme lors de ma propre expérience : vous n’avez pas besoin de parler, il vous suffit de vous abandonner, de faire confiance et de vous connecter au flux d’émotions à travers les sons doux et apaisants des bols chantants en cristal ou de la harpe thérapeutique. .
En tant que praticienne des arts de la guérison, nous apprenons à créer un contenant sûr pour le patient afin de soutenir son processus de deuil qui est unique.
Quelles que soient vos émotions : peur, colère, regrets, tristesse … les sons ne vous jugent pas. Ils circulent à travers vous pour vous aider dans votre processus.
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